L’ Arche et les Déluges
SORTIE EN SALLE JUIN 1993
Il aura fallu à François Bel six ans à travers le monde pour réaliser son dernier long métrage.
Épique, poétique, lyrique, L’Arche et les Déluges est une grande fresque sur la nature et le monde animal. L’eau génératrice de vie, thème de ce film, plonge le spectateur dans un monde naissant, étrange et fantastique.
Une ode à la vie et un cri d’alarme
Images extraites
du film / 26”
L’ Arche et les Déluges est un film de fiction naturaliste conçu autour d'un des principes de vie les plus essentiels : l'eau.
« L’homme reste quelque part un animal. Son berceau est une planète sauvage indomptable. Bien qu'il puisse vivre en autarcie, dans le confort et les dérives de sa technologie, il reste partie intégrante de son environnement. Lorsqu’on garde contact avec la nature, physiquement ou mentalement, on relativise énormément les choses. »
François Bel
Ce dernier long-métrage de François Bel a contribué à l’émergence d’une nouvelle vision sur notre environnement et la prise
de conscience de sa fragilité.
La respiration des océans, l’eau, ce lien unificateur, révèle la splendeur de certains paysages et l’étrangeté de comportements animaux.
De l'Antarctique à l'Alaska,
de l'Afrique à la Terre de Feu ou à l'Islande, grâce à une volonté obstinée, un œil d'artiste et une technique d'ingénieur qui est son arme personnelle, François Bel parcourt et restitue un monde ignoré dont l'unique et admirable secret est la vie.
Gabriel Yared, compositeur de la musique du film, nous livre, lui, une partition symphonique dédiée aux éléments d’une extraordinaire richesse.
Il évoque les vastes paysages, nous porte à la fois vers le haut ou nous plonge dans les profondeurs, reprenant avec ampleur et subtilité les thèmes intemporels du film.
« Notre propos était de mettre le doigt sur le danger d'épuisement des ressources naturelles, la façon dont l'homme a oublié ses origines ou celle dont il façonne une société dans laquelle il semble étouffer. »
« Toutes ces idées sont
des cris d'alarme devant un danger, que nous ne voulons pas entendre. »
Images extraites
du film / 41”
« Je voulais seulement transmettre au spectateur les sentiments profonds que je porte en moi comme un terreau sur lequel il peut ensuite cultiver sa réflexion, interpréter librement, réapprendre à voir, à entendre.
À l'exception de quelques phrases en introduction, ce sont les sons naturels et les animaux qui dialoguent dans ce film, en symbiose avec la musique de Gabriel Yared. »
François Bel